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PGSQL64 - Appliance de base de données PostgreSQL

Présentation fonctionnelle

Important : PGSQL n'est pas disponible dans CA AppLogic® 2.8 et ses versions ultérieures, utilisez plutôt PGSQL64 à la place.

PGSQL64 est une appliance de base de données basée sur le moteur de base de données PostgreSQL (http://www.mysql.org). Elle permet d'ajouter facilement une base de données quelle que soit l'application. PGSQL64 est une appliance de base de données de style entreprise utilisant de nombreuses fonctionnalités que les appliances MYSQLx ne prennent actuellement pas en charge. Parmi ces fonctionnalités, citons les procédures stockées, les déclencheurs, les vues et les types de données définis par l'utilisateur.

PGSQL64 stocke la base de données sur un volume défini par l'application que vous pouvez configurer sur chaque instance PGSQ64L. PGSQL64 crée éventuellement une base de données vide lorsqu'elle démarre sur un volume vide. Vous ne pouvez pas partager le volume de base de données de PGSQL64 entre plusieurs instances PGSQL (un volume de base de données par instance PGSQL).

Les clients PGSQL64 accèdent à la base de données configurée à l'aide du terminal in. Les requêtes de base de données sont traitées et effectuées via le même terminal. PGSQL64 permet aux utilisateurs Postgres valides d'accéder à la base de données via le terminal in. (L'appliance a un rôle de superutilisateur préconfiguré : la norme "postgres"). Vous pouvez configurer PGSQL64 avec le nombre maximum de connexions simultanées prises en charge par le terminal in.

PGSQL64 peut également assurer la maintenance d'un journal de base de données accessible via le terminal log. Le journal permet d'effectuer un suivi des informations de base de données de suivi et de consigner les erreurs. Vous pouvez configurer le chemin d'accès au journal, son nom, sa durée de conservation ainsi que son contenu. Par ailleurs, diverses statistiques de base de données et informations de débogage peuvent également être activées pour aider à établir le profil des modèles d'accès à la base de données et à diagnostiquer des problèmes ou des erreurs.

PGSQL64 est généralement utilisé pour des applications de base de données Web universelles (petites bases de données avec un grand nombre d'utilisateurs qui exécutent des requêtes simples) ou des bases de données décisionnelles (grandes bases de données avec un petit nombre d'utilisateurs qui exécutent des requêtes complexes).

Ressources

Remarque : La mémoire devrait être augmentée en fonction de deux facteurs principaux : le nombre d'utilisateurs simultanés et la taille de la base de données. Généralement, PGSQL peut prendre en charge environ 80 utilisateurs simultanés par 128 Mo de mémoire. Plus la base de données est volumineuse, plus PGSQL devrait disposer de mémoire. Par exemple, PGSQL devrait être configuré avec au minimum 1 Go de mémoire pour une base de données de 10 Go. Plus d'1 Go pour de meilleures performances.

Terminaux

L'interface par défaut est activée. Elle est destinée au diagnostic et au dépannage (via SSH). Les versions futures de cette appliance peuvent désactiver l'accès SSH.

Volumes d'utilisateur

Important : Le volume de données doit être exclusivement dédié à l'instance de PGSQL (il ne peut pas être partagé avec d'autres appliances).

Propriétés

Remarque : Aucune des propriétés PGSQL n'est sensible à la casse à l'exception des noms de fichier et des chemins d'accès.

Propriétés de journalisation

Important : L'appliance PGSQL ne parvient pas à démarrer si la journalisation est activée et le terminal de journal n'est pas connecté.

Compteurs personnalisés

L'appliance PGSQL signale les compteurs personnalisés suivants via le terminal mon, pour autant que la propriété log_cmd_stats soit définie sur yes. Ces compteurs appartiennent au groupe de compteurs PostgreSQL :

Messages d'erreur

En cas d'échec de démarrage de l'appliance, les erreurs suivantes peuvent être consignées dans le journal système :

Messages de tableau de bord

En cas d'erreurs critiques nécessitant l'attention de l'utilisateur, PGSQL journalise des messages dans le tableau de bord de la grille comme suit :

Ces messages ne sont consignés qu'une seule fois lorsque la quantité d'espace libre sur le disque passe sous le seuil défini.

Performances

Les performances de PGSQL sont considérablement influencées par les valeurs de propriétés sync_on_write, log_filename et log_cmd_stats. Pour obtenir les meilleures performances possibles, désactivez fsync, la journalisation et les statistiques (sync_on_write=no, log_filename="" log_cmd_stats=no). Le tableau ci-dessous contient des exemples de résultats de test pgbench (exprimés en tps - transactions par seconde) lorsque ces fonctionnalités sont activées et désactivées. pgbench est un utilitaire fourni avec PostgreSQL qui permet de mesurer les performances de la base de données.

Application simple à deux niveaux (application de base de données Web)

Le diagramme suivant affiche une utilisation standard de l'appliance PGSQL dans une application Web à deux niveaux adaptée à de nombreux utilisateurs exécutant des requêtes simples :

Appliances en cours d'utilisation :

• usr - passerelle d'entrée
• srv - Serveur Web hébergeant du contenu actif (par exemple, scripts CGI)
• dbase - Appliance de base de données PostgreSQL

Les requêtes client arrivent sur la passerelle utilisateur. La passerelle envoie les requêtes au serveur Web, qui les traite. Lorsque le script (par exemple, Perl ou PHP) sur IIS doit accéder à des données permanentes, il utilise l'appliance dbase via le terminal db.

Dans cet exemple, la base de données utilisée avec dbase n'est pas en lecture seule et de nombreux utilisateurs peuvent y accéder via srv pour exécuter des requêtes simples. L'appliance dbase proprement dite est configurée pour utiliser 256 Mo de mémoire. Par ailleurs, la base de données ne conserve aucun fichier journal d'erreurs de base de données (le terminal de journal n'est pas connecté).

Exemple de configuration de propriété :

Remarque : Le volume de données doit également être configuré sur dbase et le volume de contenu doit être configuré sur web. Pour créer des volumes virtuels d'application pouvant être utilisés ici, reportez-vous au Manuel de l'utilisateur de la grille.

Application évolutive à deux niveaux (application de base de données Web)

Le diagramme suivant affiche une utilisation standard de l'appliance PGSQL dans une application Web à deux niveaux dans laquelle la base de données est utilisée pour partager l'état et les données entre plusieurs serveurs Web à charge équilibrée (destinée à de nombreux utilisateurs exécutant des requêtes simples). Par ailleurs, dans cet exemple, il existe une entrée distincte pour la maintenance, via laquelle un administrateur peut se connecter et accéder à la base de données à des fins de maintenance, ainsi qu'une autre entrée via laquelle un administrateur peut se connecter et afficher le journal d'erreurs PostgreSQL.

Appliances en cours d'utilisation :

• usr - Passerelle d'entrée pour les requêtes utilisateur
• webs - Equilibreur de charge Web pour les requêtes utilisateur
• srv1, srv2 - Serveurs Web hébergeant du contenu actif (par exemple, scripts CGI)
• config - Stockage de contenu du serveur Web
• dbase - Appliance de base de données PostgreSQL
• logs - Stockage des fichiers journaux d'erreurs Web et de base de données
• maint - Passerelle d'entrée pour l'accès de maintenance
• admin - Serveur Linux générique utilisé par l'administrateur
• gway - Passerelle réseau pour l'accès de l'administrateur à Internet
• log - Passerelle d'entrée pour l'accès au journal d'erreurs de base de données

Les requêtes client arrivent sur la passerelle utilisateur. Cette dernière envoie les requêtes à l'équilibreur de charge Web, qui les transmet à un des serveurs Web (srv1 ou srv2 ). Lorsque des scripts (par exemple, Perl ou PHP) sur les serveurs Web doivent accéder à des données permanentes, ils utilisent l'appliance SQL via leurs terminaux db.

La base de données dbase écrit son journal d'erreurs dans l'appliance de journaux via le terminal de journal. Un administrateur peut, par ailleurs, se connecter à l'appliance de journaux via la passerelle de journal et afficher les fichiers journaux d'erreurs de base de données (ainsi que les fichiers journaux du serveur Web).

En outre, un administrateur peut se connecter via SSH au serveur admin, par le biais de la passerelle maint. A partir du serveur admin, l'administrateur peut accéder à la base de données dbase pour consulter des statistiques ou modifier le schéma de base de données. Le serveur admin peut accéder à Internet via la passerelle gway pour, par exemple, télécharger une version plus récente des bibliothèques ou le schéma de base de données.

Dans cet exemple, la base de données utilisée avec dbase n'est pas en lecture seule et de nombreux utilisateurs peuvent y accéder via les serveurs Web pour exécuter des requêtes simples. L'appliance dbase proprement dite est configurée pour utiliser 256 Mo de mémoire. La base de données est également configurée pour conserver les fichiers journaux pendant une semaine, à raison de un par jour (après chaque semaine, les fichiers journaux sont écrasés).

Exemple de configuration de propriété :

Remarques :

• Le volume de données doit également être configuré sur l'appliance dbase ainsi que sur l'appliance de journaux.
• Les appliances maint, admin, gway et log ne sont pas nécessaires au fonctionnement de l'application à deux niveaux. Si vous disposez du serveur admin, celui-ci peut avoir des tâches cron pour le nettoyage de la base de données, l'envoi de courriels, etc.

Application simple à deux niveaux (système de prise en charge de décision)

Le diagramme suivant affiche une utilisation standard de l'appliance PGSQL dans une application Web à deux niveaux implémentant un système de prise en charge de décision pour quelques utilisateurs exécutant des requêtes complexes sur une grande base de données d'une taille de plusieurs Go.

Appliances en cours d'utilisation :

• usr - passerelle d'entrée
• srv - Serveur Web hébergeant du contenu actif (par exemple, scripts CGI)
• config - Stockage de contenu du serveur Web
• dbase - Appliance de base de données PostgreSQL
• logs - Stockage des fichiers journaux d'erreurs Web et de base de données
• admin - Passerelle d'entrée pour l'affichage des fichiers journaux

Les requêtes client arrivent sur la passerelle utilisateur. La passerelle envoie les requêtes au serveur srv, qui les traite. Lorsque les scripts (par exemple, Perl ou PHP) sur srv doit accéder à des données permanentes, il utilise l'appliance dbase via le terminal db. L'appliance dbase est configurée pour stocker ses fichiers journaux dans le répertoire racine du partage fourni par les journaux.

Les administrateurs se connectent à la passerelle admin à l'aide d'un navigateur pour afficher les fichiers journaux PostgreSQL. La passerelle admin envoie les requêtes à l'appliance NAS de journaux.

Dans cet exemple, la base de données utilisée avec dbase n'est pas en lecture seule et les utilisateurs peuvent y accéder via srv en exécutant des requêtes complexes (requêtes volumineuses accédant à des millions de lignes). L'appliance dbase proprement dite est configurée pour utiliser 1536 Mo de mémoire. La base de données est également configurée pour conserver les fichiers journaux pendant une semaine, à raison de un par jour (après chaque semaine, les fichiers journaux sont écrasés).

Exemple de configuration de propriété :

Remarque : Le volume de données doit également être configuré sur l'appliance dbase ainsi que sur l'appliance de journaux.

Application simple à deux niveaux (application de base de données Web en lecture seule)

Une utilisation moins courante de l'appliance PGSQL est celle en tant qu'application Web à deux niveaux à l'aide d'une base de données en lecture seule. Il s'agit de la même que pour les exemples précédents d'applications simples si ce n'est que la base de données est en lecture seule (aucune modification n'est autorisée). Il est important de paramétrer PGSQL de façon à utiliser une base de données en lecture seule afin de désactiver diverses fonctionnalités PostgreSQL qui ne sont pas nécessaires pour les bases de données en lecture seule. Les performances seront ainsi améliorées (vidage automatique de la base de données, statistiques de modification de la base de données, etc.).

Exemple de configuration de propriété :

Applications de débogage de base de données

PGSQL présente des propriétés pour activer le débogage d'une base de données à l'aide du fichier journal paramétré (log_filename). Cette propriété est par exemple utile lorsque vous devez suivre des instructions SQL, voir la durée d'exécution des instructions SQL, voir pourquoi une instruction SQL échoue, etc. Les informations de débogage sont les suivantes :

• Informations de débogage standard présentées par PostgreSQL
• Statistiques d'exécution et de traitement des instructions SQL (utiles pour les requêtes)
• Statistiques PostgreSQL sur les commandes SQL, l'accès de niveau ligne à la base de données, etc.
• Connexion/déconnexion de l'utilisateur

Pour déboguer une base de données, les propriétés suivantes sont généralement configurées :

Les informations de débogage sont soit stockées dans le journal d'erreurs accessible via le terminal de journal ou sont disponibles via les vues de statistiques PostgreSQL : http://www.postgresql.org/docs/8.3/static/monitoring-stats.html.

Commentaires

Mise en garde :

• PGSQL est conçu pour les utilisations de base de données relativement simples (aucun maître-esclave, aucune réplication, etc). Si vous avez besoin d'une base de données avec davantage de fonctionnalités avancées, faites-le nous savoir.
• PGSQL permet à un utilisateur Postgres valide d'accéder à la base de données (Les rôles postgres et root sont préconfigurés en tant que superutilisateur. De nouveaux rôles peuvent être créés.) Les mots de passe de l'utilisateur sont ignorés lors de l'accès au terminal in. Vous pouvez uniquement accéder à la base de données à l'aide du terminal in ou localement sur l'appliance PGSQL proprement dite.
• Configuration requise pour le volume
  • Veillez à ce que le volume de données soit créé avec le système de fichiers ext3, faute de quoi PostgreSQL ne démarrera pas.
  • Le volume peut rester vide (uniquement créé) si auto_create est défini sur yes. PGSQL crée une base de données vide sur le volume lors de son démarrage.
  • Le volume contient uniquement des données de base de données. Vous pouvez déplacer les données en copiant l'ensemble des fichiers dans un nouveau volume (plus grand par exemple).
  • Les fichiers de configuration de PostgreSQL sur le volume de données sont copiés à partir du répertoire /appliance/conf.
  • Pour les bases de données existantes, PGSQL part du principe que le fichier PostgreSQL PG_VERSION doit figurer dans le répertoire racine du volume. Si ce fichier est absent, PGSQL suppose que la base de données n'est pas valide et l'écrase si auto_create est défini sur yes.
• Pour les bases de données en lecture/écriture (read_only définit sur no), PGSQL effectue un vidage automatique de la base de données. Cette opération vérifie que la base de données ne gaspille pas d'espace disque sur le volume de données. Il s'agit d'une fonctionnalité intégrée de PostgreSQL. Sans le vidage automatique, le volume de données peut saturer. Pour activer le vidage automatique, vous devez obligatoirement définir le paramètre log_cmd_stats sur Oui .
• L'appliance reliée à PGSQL est responsable de la création de ses tables et de sa propre base de données si elles n'existent pas. De même, vous pouvez copier manuellement la base de données initiale sur le volume de données.
• L'appliance ou le serveur connecté au terminal PGSQL='s =in doit disposer de la bibliothèque client PostgreSQL pour accéder au serveur PostgreSQL et soumettre des requêtes. Cette bibliothèque peut être téléchargée ici.
• Références :
  • http://www.postgresql.org -- Site Web de PostgreSQL
  • http://www.postgresql.org/docs/8.3/interactive/index.html -- Documentation de PostgreSQL 8.3

Logiciels tiers et Open Source utilisés sur cette appliance

Les logiciels Open Source tiers suivants sont utilisés en plus des logiciels disponibles sur la classe de base d'appliance (LUX64 est la classe de base de PGSQL64).